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Emmanuel Finkiel commença en fanfare sa carrière personnelle, en décrochant le César 97 du court métrage avec Madame Jacques sur la Croisette, puis le César 2000 de la première œuvre avec Voyages.
Les thématiques de l'un et l'autre film se rejoignent : dans le premier, un groupe de vieux juifs ashkénazes se réunit chaque après-midi sur la promenade cannoise, dans le second, trois histoires parallèles décrivent les itinéraires de femmes entre Auschwitz, Paris et Tel-Aviv. Dans chacun, avec une tendresse et une subtilité d'approche très maîtrisées, Finkiel montre une communauté juive saisie dans la justesse de micro-rapports quotidiens, sans schématisme ni complaisance.
On peut s'étonner qu'après les succès internationaux obtenus par Voyages, il ait dû attendre presque dix années pour mener à bien un autre projet (son second long métrage, Casting, en 2000, n'étant qu'une sorte de complément du premier). Nulle part, terre promise (2008), reprenant la structure polyphonique qui lui est chère, mêle – ou plutôt ne mêle pas, car les trois réalités ne s'interpénètrent pas - trois destins de migrants, à l'échelle de l'Europe : les qualités d'Emmanuel Finkiel s'y manifestent à nouveau pleinement, même si l'on peut craindre que son refus de la concession ne lui réserve qu'un public choisi. Il a signé depuis le documentaire Je suis (2012) et Je ne suis pas un salaud (2015).
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