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L'œuvre de Claude Mouriéras se partage à parts presque égales entre documentaires et films de fiction. Des documentaires engagés, montrant des situations douloureuses, en Afghanistan (Chaghcharan, un hôpital afghan, 2005), en Ethiopie (Le Prêt, la poule et l'œuf, 2002) ou à Paris (Kady, la belle vie, 2008, sur une Ivoirienne émigrée à Belleville).
Des fictions où des situations également douloureuses éclatent dans le cadre familial : Montalvo et l'enfant (Prix Georges Sadoul 1989) montre la découverte difficile du monde des adultes par un gamin ; dans Sale gosse (1995), un enfant de 10 ans s'oppose violemment à sa mère et au monde extérieur, jusqu'au drame ; la famille de Dis-moi que je rêve (1998, Prix Jean Vigo) tente d'effacer ses problèmes collectifs pour que le fils de 20 ans combatte son handicap mental ; les trois sœurs de Tout va bien, ne t'en fais pas (2000) redécouvrent, après une fugue de quinze ans, un père oublié avec qui elles devront désormais composer.
L'univers de Claude Mouriéras est fait de tensions en vase clos, de rapports parents-enfants sur la corde raide, soulignés par une direction d'acteurs d'une rare maîtrise : Anouk Grinberg est remarquable dans Sale gosse, tout autant que le trio Natacha Régnier/Miou-Miou/Sandrine Kiberlain, qui affrontent Michel Piccoli, leur peu digne père dans Tout va bien… Pendant neuf ans, Mouriéras n'a pas tourné de fictions, et c'est regrettable, même si ses documentaires sont de grande qualité, comme son récent Voyage des femmes de Zartalé (2005), sur la lutte des femmes afghanes pour le droit à l'existence civile.
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