Présenté en sélection officielle du Festival de Cannes 2014, en séance spéciale, mais resté inédit en salles, Ardor transpose en Amazonie les codes du western et du film d'action qu'affectionne le cinéaste argentin d' El Asaltante (révélé par la Semaine de la critique). Ce deuxième long-métrage rend en pleine nature un hommage à ce cinéma populaire où les héros se débattent avec l'injustice des plus forts, avec les légendes mais aussi avec leur ennemi intérieur : cette violence, sacralisée et honnie, que Sam Peckinpah porta à un point d'incandescence dans La Horde sauvage et Les Chiens de paille. Pablo Fendrik nous présente ainsi Ardor; le "film qu'il aurait voulu voir un samedi soir avec ses copains..."
Entretien
Pablo Fendrik : "Ardor", un film pour le samedi soir