Après L'Inconnu du lac et Viens je t'emmène, Alain Guiraudie fait une nouvelle fois danser les corps dans une ruralité funeste avec Miséricorde. A la lisière du polar noir et du conte macabre, sa caméra filme le désir, la sexualité décharnée et enserre ses personnages dans les griffes d’un destin tragicomique. Le cinéaste continue sa traque de la poésie froide des villages mystérieux sans concéder à la beauté foudroyante de certains plans impressionnistes.
Entretien
Alain Guiraudie
Miséricorde