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Muriel, 17 ans, s'éveille à son homosexualité... Philippe Faucon poursuit son exploration du mal-être adolescent avec la belle et énigmatique Catherine Klein.
Muriel a dix-sept ans. Originaire d'une petite ville de province, elle est venue étudier à Paris où elle fait un jour la connaissance de Nora, une fille de son âge. Muriel va se rendre compte qu'elle éprouve pour Nora une attirance amoureuse qui la trouble. Elle le dit à sa mère, qui réagit avec violence. Alors que Nora entame une relation amoureuse avec Fred, Muriel décide de lui avouer son amour. Il s'établit entre Nora, Fred et Muriel une sorte de ménage à trois, avec ses difficultés, ses drames et ses vrais bonheurs.
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"Ce chassé-croisé, on le doit beaucoup à Nora, superbe personnage « d'allumeuse » délur&eac
"Ce chassé-croisé, on le doit beaucoup à Nora, superbe personnage « d'allumeuse » délurée, ambigüe et dynamique, qui entraîne les autres - et le film - dans le tourbillon inventif du désir, de la fête et de la danse. L'affirmation du désir de Muriel implique une certaine violence et beaucoup de mouvements, à la mesure de la vie... et du cinéma."
Retrouvez le texte complet sur le site de l'ACID.
L'ACID est une association née en 1992 de la volonté de cinéastes de s'emparer des enjeux liés à la diffusion des films, à leurs inégalités d'exposition et d'accès aux programmateurs et spectateurs. Ils ont très tôt affirmé leur souhait d'aller échanger avec les publics et revendiqué l'inscription du cinéma indépendant dans l'action culturelle de proximité.
Judith Cahen" La Muriel du titre, c'est Catherine Klein, qui a coécrit le scénario avec Philippe Faucon et avait déj&agra
" La Muriel du titre, c'est Catherine Klein, qui a coécrit le scénario avec Philippe Faucon et avait déjà incarné Sabine deux ans plus tôt. L'intimité et l'engagement mutuels de part et d'autre de la caméra passent entre tous les protagonistes. Il n'y a rien d'extraordinaire dans ce film, et pourtant tout a la grâce : un film solaire. On chante et on danse beaucoup, on fait la fête, on se pare de douce insouciance, on vit au jour le jour.
Pour Nora, splendidement interprétée par Dominique Perrier, s'aimer et se désunir vont de pair, ses sentiments sont guidés par l'instinct, lâchés dans l'instant. Une envie équivaut à un baiser.
C'est Muriel qui recevra ce baiser, un après-midi d'été, après que Nora s'est donnée en spectacle lors d'un concert en plein air. Toutes deux viennent de se rencontrer. Leur désir d'être amies se mue en une troublante attirance, une fascination de Muriel pour cette Nora, son contraire, blonde, impulsive, délurée, alors que sa personnalité est plutôt pudique, en retrait (...)
Ce baiser donné par Nora a fait naître l'amour chez Muriel, un amour nouveau et suffisamment bouleversant pour qu'elle veuille l'affirmer à sa mère, qui s'empresse de violemment rejeter son homosexualité. La fille devient une pensée terrifiante pour la mère, victime sacrifiée et volontaire de son mariage. Car si Muriel a l'apparence de la fragilité, accentuée par sa maigreur, on pressent une dureté, une force, une obstination souterraine qui l'empêchent de se briser. Muriel ne chutera pas, elle tracera sa route, enjambera en vacillant mais sans jamais s'effondrer, elle sait écarter la douleur pour continuer. Ce baiser lui a en quelque sorte fait l'effet d'un éveil brutal, et l'a fortifiée. Elle va se mettre à agir selon ses désirs et ses volontés et non plus attendre que l'on vienne la bousculer.
La caméra de Philippe Faucon suit au plus près les mouvements, de recul et d'approche, des corps, sans pour autant les priver de liberté et d'initiative. Il ancre son histoire dans notre présent, pointant au passage le racisme, le chômage, l'Algérie. Muriel... est un film sur la cruauté et la confusion des sentiments, traité dans une légèreté, un humour, une gaieté qui ravissent. On en ressort le cœur enchanté, avec en tête le si beau et si effrayant visage de Catherine Klein."
" En réalité, les parents de Muriel, on ne les voit presque pas. Et leur désespoir est moins causé par Muri
" En réalité, les parents de Muriel, on ne les voit presque pas. Et leur désespoir est moins causé par Muriel que par la crise familiale profonde qui couve depuis des années. En revanche, Muriel est bien le coeur de ce film très fin et très sensible où une jeune fille affirme son homosexualité. En douceur, mais non sans fêlures. Muriel aime Nora, une belle fille aussi sensuelle et pleine de vie que Muriel est secrète et timide. Celle-ci la séduit (par jeu), la repousse (parce qu'elle a un fiancé), brise ses rêves (parce qu'elle ne sait pas faire autrement), mais permet à Muriel, au bout du compte, d'être plus forte. Ce parcours amoureux classique est revisité par Philippe Faucon avec une délicatesse qui finit par être troublante. Et ce film, tourné pour la télévision mais allégé de deux séquences pour le cinéma, gagne une force nouvelle..."
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