
Yuval Adler : "Les Israéliens ne vont pas voir les films sur le conflit..."
Avec Bethléem, le cinéma israélien trouve un nouveau souffle avec cette histoire singulière. Pour l'occasion, le...
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Sanfur vit dans l'ombre de son frère Ibrahim, militant d'un réseau influent. Razi, qui recrute des informateurs, s'en fait un allié...
2005. Bethléem sud de Jérusalem. Sanfur, un jeune palestinien vit dans l'ombre de son frère Ibrahim un militant armé à la tête d'un réseau influent. Razi, un agent des services secrets israéliens qui recrute des informateurs dans les territoires occupés s'en fait un allié, lui offrant ce qui manque à sa vie, l'estime et la bienveillance d'un père. Tentant d'assurer son rôle tout en restant loyal envers son frère, Sanfur navigue comme il peut d'un camp à un autre, commettant des impairs. Les services secrets découvrent qu'il participe aux activités de son frère, plongeant Razi dans un profond dilemme : doit-il donner une seconde chance à son indic ou obéir aux ordres ?
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"Loin des clichés nimbés de violence qui entourent habituellement le milieu des agents et des indics, le premier long-métrage de l’Israélien
"Loin des clichés nimbés de violence qui entourent habituellement le milieu des agents et des indics, le premier long-métrage de l’Israélien Yuval Adler nous entraîne dans une réalité autrement trouble. Modes de recrutement et gestion des informateurs, intimité des liens qui se tissent entre les deux camps sont décortiqués ici de façon presque clinique, soulignant la folle ambiguïté du système.
Tourné à Bethléem, au sud de Jérusalem, avec des non-professionnels et au terme de quatre longues années d’enquête, le film, passionnant de bout en bout, ne prend jamais parti, se limitant à creuser, avec une rare objectivité, les cas de conscience des uns et des autres."
"Ecrit par Yuval Adler et Ali Waked, un journaliste palestinien, Bethléem est un film d'action rapide et efficace, réalisé à la façon de cer
"Ecrit par Yuval Adler et Ali Waked, un journaliste palestinien, Bethléem est un film d'action rapide et efficace, réalisé à la façon de certaines séries télévisées américaines. Bénéficiant d'une assise documentaire remarquable, c'est aussi une plongée désespérante au cœur de l'inextricable imbroglio israélo-palestinien.
Comme l'était la guerre froide, le conflit du Proche-Orient est un formidable terrain d'inspiration pour les scénaristes. Mur de Berlin d'une part, mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie de l'autre, la similitude des ingrédients narratifs est frappante. La grande différence tient au fait qu'un film mettant en scène des Israéliens et des Palestiniens est avant tout regardé comme un match : à qui l'avantage ? De quel côté penche l'arbitre, en l'occurrence le cinéaste ? Les enjeux cinématographiques viennent ensuite, bien plus tard.
Bethléem réussit à déjouer en partie ce type d'approche. (...) Bien que moins brillant, cinématographiquement parlant, qu'Omar, Bethléem a rencontré un grand succès en Israël. Dans le dossier de presse, on apprend que les services secrets israéliens projettent ce film à leurs recrues potentielles. Ainsi, donc, les futurs agents se rendent-ils compte de la réalité du travail qu'ils vont être amenés à effectuer. Sachant qu'Omar et Bethléem finissent exactement de la même manière, voilà sans doute de quoi dissuader bien des aspirants agents secrets…"
"Dans des films récents, comme l’israélien Room 514 ou le palestinien Omar, la matrice du thriller façon Hatufim/Homeland, avec son lot d’in
"Dans des films récents, comme l’israélien Room 514 ou le palestinien Omar, la matrice du thriller façon Hatufim/Homeland, avec son lot d’interrogatoires tendus, de face-à-face acides, de taupes planquées et de dilemmes moraux, semble être idéale pour traiter la question palestinienne. Ou comment imbriquer un sujet très quotidien en Israël au moyen du huis clos et de la figure de l’infiltré. (...)
Avec la présence de non-professionnels du cru au casting, l’intérêt réside dans la description minutieuse du fonctionnement au quotidien des deux parties (barbouzes contre terroristes), du basculement dans le camp adverse, peut-être étonnant pour nos idées reçues.
Sans angélisme, Bethléem va loin quand il met sur un même plan la violence foutraque d’Al-Aqsa et le professionnalisme froid mais tout aussi destructeur des services secrets israéliens."
"Bethléem est donc, effectivement, un film de genre qui respecte ses codes avec une belle maîtrise. Un thriller, assurément, qui ménage ses
"Bethléem est donc, effectivement, un film de genre qui respecte ses codes avec une belle maîtrise. Un thriller, assurément, qui ménage ses effets de tension du récit pour s’approcher de la tragédie. C’est aussi une sorte de western, qu’il faudrait peut-être appeler un « middleastern » tant les films se multiplient ces dernières années, créant de fait un genre (...).
Toutefois, il faut bien reconnaître que, sous prétexte de s’en remettre entièrement aux conventions d’un cinéma de genre, Bethléem avance dans son propos comme un film politique malgré lui. Les deux scénaristes, Yuval Adler et Ali Wakad, l’un Israélien, l’autre Palestinien, ont tant chargé la barque au moment de représenter les Palestiniens, que leur profession de foi apolitique est un peu dure à avaler. Naviguant entre les injonctions d’une Autorité palestinienne corrompue jusqu’aux os, les combattants de chaque faction sont toujours représentés sous forme de matamores tyranniques, des brutes harnachées d’armes automatiques, jouant de l’intimidation comme unique mode de communication. (...)
Pour autant, le film a l’intelligence de mener son intrigue jusqu’aux confins de l’absurde logique des antagonismes. Il n’oppose pas les « gentils » et les « méchants », mais les bourreaux et les victimes, chacun changeant de costume selon les circonstances et chacun englué dans la perpétuation d’un conflit avec lequel il est né et au milieu duquel il a acquis la certitude de mourir. Si le film ne prétend pas à éclairer l’histoire d’un jour nouveau, il est très possible que la fiction - celle-ci comme d’autres - touche une vérité qui, dans les siècles à venir, ne sera décidément pas simple à écrire."
laurenbe au sujet de
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